le velo dplacement pour jes jeunes

Le vélo comme mode de déplacement pour les enfants et les jeunes






Tandis que l’usage récréatif du vélo tout terrain prenait de l’ampleur, l’utilisation de la bicyclette comme moyen de déplacement, notamment pour aller à l’école, a fortement diminué, au profit notamment du transport en voiture.




En conséquence, de moins en moins d’enfants sont capables de rouler à vélo dans la circulation :
méconnaissance des règles du code de la route et des comportements anticipatifs,
manque de maîtrise du vélo,
manque d’expérience de la circulation.




Un cercle vicieux s’est de la sorte installé : les parents ne laissent plus leurs enfants aller à l’école à vélo parce qu’ils estiment que c’est dangereux, étant donné le grand nombre et la vitesse des voitures et ils contribuent ainsi eux-mêmes à augmenter l’insécurité.




Il faut reconnaître que rouler à vélo dans le trafic actuel n’est pas toujours chose aisée. Dans un trafic rapide et essentiellement motorisé, le cycliste représente un usager vulnérable, sans carrosserie pour le protéger des chocs. En outre, le cycliste se voit souvent refuser ses droits élémentaires de conducteur (refus de priorité par exemple).




La circulation actuelle est donc très exigeante vis-à-vis du cycliste : elle réclame une bonne compréhension globale du trafic, une répartition efficace de l’attention, des capacités psychomotrices performantes....




Ces compétences s’acquièrent naturellement par la pratique mais certaines acquisitions peuvent être accélérées par un entraînement adapté. En d’autres mots, on peut apprendre autrement qu’en tombant et en se relevant.

Trop de cyclistes roulent de nuit sans éclairage. Nous vous proposons une petite revue de divers systèmes d’éclairage. Plus d’excuses pour jouer les cyclistes invisibles ! L’objectif principal ? D’abord et surtout ETRE VU, c’est vital pour votre sécurité ! Ensuite, si vous roulez dans des zones moins urbanisées, VOIR.




Il existe plusieurs systèmes d’éclairage : adaptez vos besoins, selon vos trajets, votre vélo (ou vos vélos) et votre style :



Diodes (LED), phare ou lampes ?



A l’arrière, un feu avec des diodes rouges est une bonne solution : bien visibles, économes en énergie, peu coûteuses, faciles à trouver chez votre vélociste. Il existe des modèles amovibles et des modèles fixes à boulonner à l’arrière du porte-bagages. Sur beaucoup de nouveaux vélos de ville équipés d’éclairage, pour le feu arrière, on utilise des diodes rouges alimentées avec des batteries alors que phare avant est alimenté par une dynamo. Les diodes sont très compactes. On peut en trouver maintenant dans les pédales mêmes, dans des brassards fluos,...

A l’avant, à vous de choisir. Pour être vu, les nouveaux phares à LED (Light Emitting Diode) blanches puissantes (3 W) paraissent plus visibles que les anciennes lampes avec des diodes jaunes. Ces nouveaux phares sont compacts et fonctionnent plus de 120h (250h en mode flashing).

Pour voir si vous empruntez des routes mal éclairées, les phares halogènes (jusqu’à 20 Lux) éclairent mieux. Mais attention, les batteries ne durent en général que +/- 1 heure. Des dispositifs avec des batteries attachées au cadre du vélo existent. C’est plus lourd, mais c’est indispensable sur des parcours en rase campagne.


Partez-vous sans vos roues ? Ne roulez pas sans éclairage ! : en vitrine d’une commerçante cycliste

Les points faibles habituels des lampes électriques sont : les ergots en plastique assurant la fermeture du boîtier ou le « clip » de la lampe sur le vélo et les lames métalliques souples assurant le contact avec les batteries. Si vous les utilisez plusieurs fois par semaine, choisissez des lampes de bonne qualité. Même si c’est 2 à 3 fois plus cher, vous serez gagnant ! Choisissez aussi des bonnes batteries.



Fixe ou amovible ?



Un éclairage amovible peut être intéressant si vous utilisez plusieurs vélos, et incontournable si vous faites du Tout-Terrain. Un inconvénient : vous devrez l’emporter dans vos poches ou votre sac chaque fois que vous stationnez votre vélo en ville, pour éviter le vol. Essayez de manipuler les "clips" avant d’acheter, choisissez un modèle pratique et solide.

Quant aux éclairages fixes , ce sont essentiellement ceux que vous trouvez d’origine sur les vélos de ville ou les « VTC » : une dynamo et des lampes fixées au cadre, au porte-bagages ou aux garde-boue.



Les dynamos



Toutes les dynamos latérales (les toupies ou galets qui frottent sur le coté de la roue), présentent des avantages appréciables : autonomie complète, poids modeste.

Principaux inconvénients : pas de lumière quand vous ralentissez dans les carrefours, et leur rendement est presque toujours mauvais (+/- 25 %) !

Essayez de vous faire une idée de la qualité en manœuvrant à la main : l’axe ne doit pas avoir de jeu latéral et doit tourner en "frottant" le moins possible.

Autres points critiques : le dispositif mécanique à 2 positions pour plaquer le galet contre le pneu, ou l’écarter du pneu. Au début "ça marche", et puis rapidement il est nécessaire de repositionner le bras de levier, voire de le "tordre" pour assurer l’entraînement sans glissement. A partir de là, les choses vont se dégradant... De plus, les ampoules ont des durées de vie très limité. La dynamo freine le vélo.

Il existe cependant quelques modèles de dynamos haut de gamme, qui ont un rendement entre 60 % et 85 % (utilisant du 6 ou 12 Volt), et sont munis en option d’une capacité ou d’un petit accu qui maintient l’éclairage pendant quelques minutes à l’arrêt.

Enfin, il existe des dynamos de moyeu : plus lourdes et pas toujours faciles à monter (il faut changer tous les rayons), mais inusables et pas gênées par la pluie. Elles pilotent l’éclairage en fonction de la luminosité ! Elles se mettent en route dès que le jour tombe. Elles ont aussi un rendement de 70%, mais freinent un peu même lors qu’elles ne fonctionnent pas. De plus en plus de vélos de ville haut de gamme sont équipés d’une telle dynamo.


Exposition de phares et de feux chez un vélociste bruxellois

A noter : certaines lampes ou dynamos sont équipées de limiteurs de tension. Utile surtout si vous avez un phare halogène, pour éviter de fatiguer ou griller les ampoules quand vous roulez vite.

Piles ou batteries



Les Piles sont une bonne solution si vous roulez peu. Sachez que 20 à 40h d’utilisation suffisent pour amortir des batteries (piles rechargeables). Pour les cyclistes quotidiens, il faut utiliser des batteries .

Attention : avec les rechargeables, la puissance baisse très vite en fin de cycle (surtout avec les lampes allogènes), on se fait parfois surprendre et on termine le trajet dans le noir... Avec des batteries AA Nickel Metal Hydride (Ni-MH) de capacité supérieure à 2000 mAh, vous devrez recharger moins souvent et risquerez moins de tomber en panne au milieu du parcours.
Les éléments réfléchissants



Ils sont indispensables pour votre sécurité notamment en cas de panne de votre éclairage. Ce sont généralement des "catadioptres". Ils n’éclairent pas mais réfléchissent la lumière. La législation impose d’en disposer à l’arrière (rouge), sur les côtés généralement éclipsés dans les rayons, sur les pédales (orange), et également devant (blanc). En sorte que vous soyez visible dans les phares d’une voiture quel que soit l’angle sous lequel l’automobiliste vous aperçoit. Il existe aussi des autocollants réfléchissants que l’on peut mettre à différents endroits sur le vélo.


Gillet Blokker vendu à 1,99 euro

Les vêtements avec des bandes (très utiles conditions extrêmes : pluie + nuit) sont encore trop peux nombreux. Il existe également des "baudriers" réfléchissants ou des chasubles utiles pour les conditions extrêmes. Seules les bandes réfléchissantes fonctionnent. En général, utiliser un pince-pantalon réfléchissant. Il existe deux produits réfléchissants sur le marché : 3M de couleur blanche et Reflexite de couleur jaune. Reflexite a l’avantage de mieux garder un pouvoir réfléchissant sous l’eau. C’est matériel qui réfléchi, pas le tissu, bien grâce la couleur jaune de la chasuble, on est mieux visible en plein jour. Un baudrier est donc déjà suffisant pour ne pas ressembler à un arbre de Noël ! Attention ! Si vous porter un sac à dos, cela diminue la surface réfléchissante visible. Utiliser plutôt des fontes pour transporter vos affaires / courses. Les sacoches Ortlieb sont équipées aussi de deux surfaces réfléchissantes (à l’avant et à l’arrière).



Vous avez choisi ?



Cherchez l’éclairage de vos rêves chez votre vélociste, celui qui est près de chez vous ou sur votre chemin. Certains vélocistes acceptent de commander un article qu’ils n’ont pas. Sur internet, on peut trouver les produits. Un bon éclairage fiable coûte entre 50 et 100 euros !

Préférez des batteries indépendantes aux lampes combinées avec un accu incorporé. Avec des bonnes batteries et des phares à LED, le nombre de recharges en hiver a fort diminué.

Vous trouverez ici les 7 conseils indispensables pour conserver votre vélo. Le vol de vélo n’est pas une fatalité.



Toujours attacher le vélo . Même pour un arrêt de quelques minutes. Un slot sur la roue arrière (anneau) est très pratique dans ce cas. Même dans un endroit réputé sûr ou un lieu clos ou privé : cour, garage, cave, où les vols sont en fait fréquents.
Attacher le vélo à un point fixe solide : arceau vélo, poteau, grille. Il ne faut pas que l’antivol puisse être dégagé du support, et il faut que le support soit plus solide que l’anti-vol. Même les lieux clos ou privés doivent être dotés de points fixes. Voir la page "Vol à domicile ?".
Attacher en priorité le cadre du vélo au point fixe et si possible aussi une des roues. La roue arrière étant plus difficile à démonter que la roue avant, mieux vaut protéger d’abord la roue avant. Quand un slot est installé à l’arrière, on peut sécuriser les deux roues et le cadre avec deux tours de clef. Un slot est moins lourd que deux cadenas. Les lieux publics ne doivent pas être équipés de râteliers, qui ne permettent pas d’accrocher le cadre, mais de points fixes solides (arceaux).






Utiliser un antivol en U haute sécurité. Il est très rentable d’utiliser un antivol qui résiste plus de 10 minutes à un voleur confirmé, car les voleurs de vélos sont en général vite découragés par un antivol résistant.






Un bon antivol coûte au moins une trentaine d’euros et nous suggérons de le fixer en permanence sur le vélo pour l’avoir toujours à disposition (fixation souvent prévue). Evitez les antivols avec clé cylindrique. Il existe des clés passe-partout et on est parvenu à les ouvrir avec un bic. La marque ABUS renseigne sur la sécurité en fonction du type d’agression. Il existe aussi des normes de qualité des cadenas. Aux Pays-Bas, la Fondation ART teste les cadenas. Voir la liste des cadenas agréés. En France, c’est la FUBICY (Fédération des Usagers de la BICYclette) qui s’occupe de ces tests, et d’autres pays du nord de l’Europe en font également. On trouve en général les logos de ses tests sur les boites des cadenas. Plus, il y a de logos, plus c’est bon. La Belgique fait la promotio des tests hollandais.
Éviter que l’antivol ne traîne par terre ou sur un rebord. Il est beaucoup plus facile de détruire une serrure avec une masse, si l’anti-vol repose sur une surface dure et plate. Orienter le trou de la serrure de l’antivol autant que possible vers le bas. Pour éviter que la pluie n’y pénètre et pour le rendre moins accessible aux voleurs.
Éviter les lieux déserts et peu visibles. Il est beaucoup plus facile pour un voleur d’opérer dans un endroit désert ou à un moment favorable (de nuit, le dimanche).
Ne pas laisser de pièces de valeur facilement détachables (selle ou roue à blocage rapide, compteur, phare électrique, porte-enfant...). Il convient au minimum de remplacer les serrages rapides des roues et de selle par des boulons ou écrous.

Le vélo est un mode de transport rapide et pratique en zone urbaine. Un test sur les temps de parcours entre 5 maisons communales de Bruxelles et Schumann lors de Dring Dring 95 a démontré que le vélo est chaque fois gagnant sur la voiture et les transports en commun (voir tableau ci-dessous).






Depuis 1995, les bouchons n’ont fait qu’empirer à Bruxelles. Le plan Iris II montre qu’en 2015, cela sera la paralysie totale.




Différents plans de déplacement d’entreprise démontrent que les cyclistes connaissent exactement le temps de leurs trajets à vélo et les avantages de ce mode de déplacement en comparaison avec les autres modes de déplacements (voiture, transport en commun). La rapidité du vélo est le premier critère d’utilisation du vélo vers le travail évoqué , loin devant d’autres motifs comme la santé ou l’écologie.






Pour les plus longues distances, il existe la combinaison avec le train ou le métro. A vélo, la gare devient accessible en moins d’un quart d’heure, même lorsqu’elle se situe à 5 km du domicile. Aux Pays-Bas et au Danemark, un tiers des usagers des chemins de fer se rendent à leur gare de départ à vélo. 16% de ceux-ci disent qu’ils abandonneraient le train si les conditions d’accès à la gare à vélo venaient à se détériorer. On voit ici l’importance que les cyclistes accordent à la qualité du parking vélo dans les gares (voir la page "Le stationnement vélo dans les gares et les stations de métro à Bruxelles".




Une étude allemande sur les qualités intrinsèques des différents modes de déplacement en terme de vitesse montre qu’une certaine spécialisation des modes de déplacement est possible sur la base de la distance à parcourir, lorsque le seul critère de choix est la durée. Le vélo est en général gagnant sur la voiture pour sur des distances de 5-6 km et de 10 km sur les transports en commun du fait des correspondances et des temps d’attente, etc. Le vélo est le mode de déplacement de porte à porte le plus rapide en ville.






Le choix de l’itinéraire joue sur la vitesse de déplacement quotidien en ville. Pour garder une bonne moyenne, il vaut mieux choisir un itinéraire avec peu de carrefour à feux. En plus des temps d’attente, le redémarrage (passer de 0 à 20 km/h) nécessite au cycliste autant d’énergie que pour faire 80 m à vélo.

Si vous avez horreur de mettre la main dans le camboui ou si vous avez 2 mains gauches, voici quelques pistes pour (faire) réparer votre vélo.





La première ressource à exploiter, c’est bien sûr le marchand de vélo le plus proche. Il connaît son métier et devrait vous aider, même pour les petites pannes. Sachez seulement que certains rechignent parfois à réparer des vélos qu’ils n’ont pas vendus, en particulier les vélos de supermarchés... Voir la liste des vélocistes bruxellois




Si votre budget est très limité, vous pouvez ensuite faire appel à des ateliers vélo. Il en existe une vingtaine, répartis à Bruxelles et en Wallonie, avec des services divers. Vous ne pourrez en général pas laisser votre vélo en espérant qu’ils le réparent à votre place. Le but est bien d’apprendre par l’action ! Voir la page "Les ateliers vélos à Bruxelles et ailleurs"

<LI class=spip>Certains récupèrent des vieux vélos pour les retaper et les revendre.
<LI class=spip>D’autres vous permettent de réparer vous-même votre vélo en mettant du matériel à disposition et en vendant les pièces à prix modique, voire coûtant.
<LI class=spip>D’autres encore ont un projet social de réinsertion d’enfants ou de jeunes précarisés.

• Enfin, les Maisons des cyclistes, qui sont aussi des ateliers vélos, proposent des formations à la mécanique vélo, en 2 niveaux : débutant et confirmé. Histoire de ne plus tomber en rade en pleine balade à la campagne...ou sur le chemin du travail.
  

Tout cela, comme il se doit, dans une ambiance détendue.




Vous trouverez leurs coordonnées et les services qu’ils proposent sur le site de la coordination des ateliers vélos : À Vélo !




Et puis si vous n’avez rien de tout ça dans votre entourage, faites appel à l’équipe ! Un parent, un voisin, un ami, voire un passant si vous êtes en balade, vous avez sûrement des ressources, peut-être insoupçonnées, à portée de la main.

Etablir son itinéraire quotidien et estimer la durée de celui-ci nécessite un peu de réflexion. Mais ce genre d’exercice n’aura vite plus de secret pour vous. Notamment grâce à quelques outils.

Logiciels internet



Au départ créés pour les automobilistes, les sites internet du type www.viamichelin.com ou www.mappy.be peuvent s’avérer très utiles aux cyclistes pour trouver un itinéraire et estimer le temps des trajets à vélo.

Les cartes proposées ne mentionnent pas les aménagements cyclables (piste cyclable, sens unique limité), ni la présence de feux aux carrefours ou l’état du revêtement ( ! aux pavés) et ne tiennent pas compte en général des dénivelés mais donnent des indications intéressantes comme l’importance des rues, les sens uniques,...




Sur Mappy.be, on parvient à calculer le chemin le plus court à pied et le temps de parcours. De là, on peut estimer le temps que le cycliste mettra pour son déplacement.




Un exemple : itinéraire Maison des Cyclistes de Bruxelles - place Houwaert à St Josse : 1,8 km pour un temps de parcours de 28 minutes. L’itinéraire proposé ne mentionne pas les pavés de la rue du Commerce et les 5 carrefours à feux sur le parcours, ni l’absence de SUL. Cependant à vélo en passant par la petite ceinture, on peut dire que le trajet à vélo doit faire moins de 10 minutes. Dans la réalité, c’est plus facile donc de prendre la latérale à la petite ceinture.




Viamichelin a une option "vélo", mais ces logiciels ne donnent pas encore le traject idéal et ne prennent pas en compte les SUL. Pour cela, il faut un vélorouter comme cela existe en Allemagne et en Holland. Ex : Nordrhein Westfahlen, Berlin, Zuid Holland, Amsterdam, Sud Holland



A Bruxelles



Les cyclistes bruxellois sont gâtés : la carte cyclable de la Région, lancée en 2003 est un bijou : plastifiée et costaude, elle s’améliore à chaque nouvelle édition. On est à la 3ème édition (2004, tirage 16000 exemplaires). Elle comporte les itinéraires cyclables terminés ou programmés, les parkings, pistes cyclables et autres aménagements, les adresses des marchands, les sens uniques limités ( ! cela change tout le temps)... Elle est complétée par un livret de tous les noms de rues reprenant également les trucs et astuces pour rouler en ville, et les adresses des associations cyclistes.




Cette carte est le fruit de la collaboration entre la Région de Bruxelles-Capitale et les cyclistes eux-même. Elle est en vente chez Pro Velo au prix symbolique de 1 euro (+ 1 euro pour frais de port, le cas échéant) ou à un des stands de Pro vélo (Bois de la Cambre, Parc de Woluwé, Parc Roi Baudouin + Dring Dring et Dimanche sans voiture). Information sur la carte via le site vélo de la Région de Bruxelles-Capitale.




A comparer avec Nantes : La carte cyclable de la Métropole nantaise est soit visualisable sur internet, soit téléchargeable en format pdf. Info



En Wallonie



Charleroi, Namur et Liège disposent à présent d’une carte cyclo-pédestre présentant les itinéraires cyclables réalisés ou en projet. Editées par le MET, ces premières versions devront encore être améliorées. Mais c’est un bon premier pas. Vous pouvez vous les procurer auprès des maisons des cyclistes ou à l’administration communale de ces villes.



En conclusion



Pour trouver l’itinéraire idéal pour son trajet quotidien Domicile - Travail, il faut donc en tester plusieurs. A coups d’essais et d’erreurs, vous parviendrez à concocter un itinéraire presque idéal, à savoir qui combine confort, rapidité et agrément, en fonction aussi de vos souhaits et habitudes de cycliste. N’hésitez pas à tester de nouvelles routes lorsque vous en avez l’occasion. C’est ça aussi le plaisir du vélo : fureter et découvrir.

A vélo au quotidien :: Achats à vélo : quelques considérations





4 U renversés ch. d’Ixelles grâce à ACKA

Le volume des courses est souvent surestimé. Une étude réalisée à Graz en Autriche en 1982 a montré que seulement 4% des clients devaient rapporter chez eux des objets volumineux . Alors que 58 % des clients n’avaient besoin que d’un simple sac pour rentrer chez eux, 38% des clients n’avaient pas besoin de portage.




D’autres études ont montré que les commerçants sous-estiment la part des piétons et surestiment la part des automobilistes dans leur clientèle. Ainsi, une étude portant sur 4 noyaux commerciaux bruxellois a montré que pour les achats hors grandes surfaces, la marche et les transports publics représentent plus de deux tiers des modes de déplacements alors que la voiture particulière représentait moins d’un quart (Espaces-Mobilités 1999). N’hésitez pas donc jamais à dire à votre commerçant que vous venez chez lui à vélo. Cela peut permettre d’entamer une discussion sur la mobilité très intéressante. Les cyclistes sont des clients plus fréquents et plus fidèles que les automobilistes. Place Jourdan, 15% des clients sont des cyclistes. Ils savent s’arrêter. A Berne, la rentabilité du stationnement du cycliste a été estimée à 7500 euros par m2 de stationnement contre 6.625 euros par m2 pour l’automobiliste.




Les cyclistes doivent réclamer aussi des bons parkings vélos permettant de bien cadenasser son vélo par le cadre et la roue avant et d’éviter de voiler les roues. Pour les rues commerçantes, c’est aux gestionnaires de voiries qu’il faut demander (commune, région) l’installation de parkings vélo (Un U renversé standard ne coûte que 40 à 50 euros par place).





Pince-roues chez Lidl Ixelles

Pour les supermarchés, les demandes doivent être adressées directement à la direction et de la FEDIS (Fédération belge des Entreprises de Distribution) afin que l’on remplace tous les parkings "pinces-roues" par des bons parkings vélo répondant aux normes de sécurité et de confort. Sur les sites web du GRACQ et de Placeovelo, vous trouverez des lettres types pour vos démarches. Actuellement, Delhaize et GB-Carrefour commencent seulement à mettre des bons parkings vélos grâce à ACKA. Colruyt installe enfin des bons parkings vélo. Pour l’année comptable 2006-2007, 29 Colruyts seront équipés. A ce rythme, il faudra 6 ans pour que les 190 Colruyts en Belgique soient équipés. Pour Aldi, Lidl,... pas de nouvelles. Il reste donc du lobbying à faire.




La consommation d’énergie par tonne livrée des poids lourds approvisionnant le supermarché est un peu plus grande que pour les hypermarchés (+ 17%), mais l’énergie consommée par kilo d’achat imputable aux clients est presque trois plus forte. Les hypermarchés placés en périphérie font supporter aux ménages le transport final des marchandises (6% seulement des clients y viennent à pied ou à vélo). La visite du supermarché de proximité est elle intégrée à une boucle de déplacement et associée à d’autres achats. Le vélo par sa souplesse d’utilisation, sa faible consommation d’espace et son large rayon d’action est le mode le plus efficace pour faire ses courses en ville. Le développement du vélo améliore donc fortement l’accessibilité des commerces.




Sur les 10 m2 d’une place de stationnement voiture, on peut facilement installer 4 arceaux (pour vélos). Ce qui représente, compte tenu du taux d’occupation des véhicules, jusqu’à 8 fois plus de clients et 5 fois plus de chiffres d’affaires.




Une dernière chose : une consommation durable évite aussi les achats lourds. Trois exemples :
remplacer les bouteilles d’eau en plastique par un filtre Brita.
Utilisez des langes recyclables en coton vous évitera d’acheter et de transporter environ 6000 langes jetables sur 2 ans et demi.
Utilisez des noix de lavage comme lessive.
Evitez d’acheter des produits importés par avion.

Bruxelles si le nombre de cyclistes observés augmente, la différence entre le nombre de cyclistes observés en hiver et en été a aussi tendance à augmenter. Beaucoup de cyclistes arrêtent de rouler à vélo lorsque les conditions météo commencent à se dégrader à l’automne (après deux-trois averses) pour reprendre le vélo qu’au printemps. Alors que le froid ne dérange pas trop, c’est la pluie qui freine l’usage du vélo.




Avec un matériel rangé anti-pluie dans sa fonte et une bonne veste, il y a moyen de continuer à utiliser le vélo sous la pluie au lieu de devoir être tributaire des transports en commun.




Contre la pluie forte (7 % du temps à vélo pour les déplacements quotidiens urbains), en plus d’une bonne veste (utile aussi contre le froid), il faut soit une cape, soit un pantalon anti-pluie. Prenez une veste qui descend sous la taille (qui couvre les fesses lorsque vous rouler à vélo). Une bonne veste coûte plus de 150 €.




Exemples de matériel pour cycliste pour rouler sous la pluie





Pantalon anti-pluie Jeantex

Exemple de pantalon anti-pluie : Jeantex Lindau Art. 51601

Avec des renforcements sur les genoux, des velcros pour l’ajustement, des bandes réfléchissantes, 2 poches et des protections pour les chaussures. Material : T3000 Ripstop - respirable et water- and windproof, 100%, Prix 99.95 €

Avantage : le pantalon ne prend pas le vent. Vous pouvez rouler 1 heure sans problème.

Désavantage : il est un peu plus long à mettre qu’une cape et il faut une bonne veste de pluie.

=> idéal pour les longs trajets sous la pluie.




Exemple de cape : Jeantex Fürth


Cape Jeantex Fürth

Avantage : elle est facile à mettre, coûte assez bon marché (Prix <25 €), la cape est maintenue au dessus du guidon grâce à des lichettes et donc couvre bien les jambes. La cape permet aussi de ne pas utiliser une veste de montagne coûteuse. Elle convient avec n’importe quel manteau.

Désavantage : prend le vent ! Attention. Utiliser un capuchon avec visières ou le capuchon de votre veste pour éviter que la visibilité arrière ne soit réduite. Indiquer le changement de direction est plus difficile. La cape cache les éclairages à batteries accrochés au guidon ou à la tige de selle. le soir, il faut donc de préférence utiliser une cape transparante au niveau du guidon et accrocher le phare rouge au niveau du cou sur la cape elle-même. Exemple : la cape Window de Veloplus

=> idéal pour les petits trajets sous la pluie.




Il existe différents modèles de capes. Des modèles sont adaptés pour transporter bébé ou les enfants sur les sièges-enfant. Allez voir ce que votre vélociste propose comme pantalon anti-pluie et comme cape. Choissisez de préférence un vélociste spécialisé en vélos urbains. Une bonne veste de montagne, cela se trouve dans les magasins de sport spécialisé. L’idéal est de mettre le pantalon anti-pluie ou la cape au fond d’une fonte pour ne pas l’oublier et de le(a) sortir s’il pleut.




Attention : Il faut que le capuchon de votre veste ou de votre cape tienne bien sur votre tête et que tourner la tête vers l’arrière (pour voir avant de faire une manoeuvre) soit confortable. Il faut donc toujours essayer avec le capuchon sorti dans le magasin.




Au sinon, il y a moyen de trouver un pantalon anti-pluie en PVC pour 6-10 € chez Hema ou Zeeman, Lidl et Aldi font aussi des bonnes promotions pour des bonnes vestes à 30 €.




Aux Pays-Bas, beaucoup de cyclistes roulent avec un parapluie, mais il y a moins de trafic dans les rues !




Les bébés transportés sur un siège bébé ont droit aussi à être protégé de la pluie. Comme pour les poussettes, il existe des bonnes capes qui maintiennent au sec le bébé placé dans le siège bébé.




Une ultime solution technologique :

Savoir quand il va pleuvoir exactement. Il pleut des cordes, mais ne faut-il pas attendre un peu pour partir que la pluie cesse. Est-ce que l’orage va durer longtemps où est-ce une averse passagère ? Regarder sur www.meteox.fr par exemple. l’animation radar vous permet en quelques minutes de voir où il pleut exactement et d’évaluer quand la pluie arrive et voir si cela va durer. Cela marche bien.